Les élèves ont quelques difficultés à bien analyser le problème. Si les situations présentées ensuite sont assez classiques, il est nécessaire de trouver les bonnes dimensions du terrain.
Il faut donc apprendre à lire un plan, et déduire les bonnes dimensions. Si en réalité, les parcelles sont rarement des rectangles « parfaits » (c’est-à-dire vérifiant toutes les propriétés d’un rectangle), des choix doivent être effectués pour simplifier les calculs (entre autres l’aire d’un rectangle).
Rapidement, un premier bilan est effectué pour préciser ces résultats intermédiaires afin d’acter les dimensions et donc d’acter un modèle unique. On peut faire remarquer (parfois un élève s’en charge) que c’est peut-être ici qu’intervient la seule véritable modélisation : un professionnel assimilerait bien ce jardin à un rectangle – pas certain néanmoins ensuite qu’il propose des situations aussi « pauvres » esthétiquement.
Les 3 aménagements proposés sont ensuite travaillés dans chaque groupe. Une simulation informatique est projetée pour bien comprendre les variations des différentes demandes (terrasse, pelouse et parterre). La modélisation (dans le sens « traduire en langage mathématiques une situation réelle) peut consister ici à introduire une variable. Suivant le choix effectué de cette variable, les résolutions seront plus ou moins complexes.
L’enseignant peut passer dans chaque groupe pour finaliser (ou non) le choix effectué et indiquer le plan à traiter. Il est possible de différencier le travail suivant la nature des groupes de différentes façons :
- 1 groupe travaille sur un plan spécifique.
- Chaque membre du groupe s’occupe d’un plan.