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des détournements pédagogiques de Twitter
 | Pourquoi twitter en classe ? Pourquoi des enseignants se lancent-ils dans cette aventure des réseaux sociaux ? |
Twitter est un service qui permet aux utilisateurs de bloguer grâce à des messages courts (140 caractères maximum, soit une ou deux phrases). Twitter n'invite pas les lecteurs à commenter les messages postés.
expérience au niveau primaire
(projet primé au forum des enseignants innovants 2011) : apprendre à lire en CP avec Twitter (voir encadré)
expérience au niveau secondaire
les expériences de Laurence Juin en lycée professionnel et de Delphine Regnard en latin-grec sont abouties et proposent une réflexion intéressante sur l'outil.
Delphine Regnard tire un bilan positif de son expérience : "faire écrire sur un réseau social est une occasion unique de permettre aux élèves de communiquer dans des conditions réelles, les contraintes de maîtrise de la langue et d'honnêteté intellectuelle (citer ses sources, s'interdire le copier-coller et/ou le plagiat...) ne sont plus des exercices d'école, sans nécessité parfois à leurs yeux, mais des impératifs à observer pour entrer dans une communication faite de respect et d'échanges. Le professeur de lettres y trouve un grand intérêt, lui qui a à enseigner l'énonciation dans des situations variées et l'adaptation du contenu et de la forme au destinataire et à cette situation. C'est aussi un excellent moyen d'éduquer aux médias les futurs citoyens qui auront, qu'on le veuille ou non, à utiliser le web et Internet dans leurs vies professionnelle, et même probablement privée."
expérience au niveau supérieur
le « pertinage » = bavardage pertinent. Les étudiants commentent, posent des questions, votent ou répondent à des questions lors du cours en amphithéâtre. Cette expérimentation a lieu dans les grands amphithéâtres de l'Université Purdue aux Etats-Unis.
Même si l'expérience est encore récente, certaines données permettent d'affirmer que l'efficacité pédagogique est augmentée. Par exemple, il est possible de faire un corrélation forte entre le nombre de participations des étudiants et leurs résultats aux examens : plus on participe, meilleurs sont les résultats.
les objectifs de ces expérimentations ?
- travailler l'écrit : faire construire des phrases correctes (pour le primaire)
- faire travailler la synthèse (prise de notes pour le lycée et pour l'université)
- créer une collaboration au sein de la classe (la somme des tweets fournit un matériau réutilisable par toute la classe)
- rendre l'élève actif (tous les élèves peuvent participer au même moment, réagir par un tweet en même temps)
quelles plus-values pour les enseignants et les élèves ?
- une utilisation comme prise de note qui facilite l'apprentissage et le travail collaboratif
- une éducation concrète aux médias sociaux en partant des usages des élèves sur le net
- une sensibilisation aux problématiques de l'identité numérique pour les niveaux secondaire et supérieur
- une valorisation de l'élève, acteur du groupe classe
- en ce qui concerne le « pertinage » : une participation des étudiants qui valorise le cours et le rend «unique», d'où l'intérêt d'y assister.
les limites de l'utilisation pédagogique de Twitter
Possibilité que les élèves ne s'emparent pas de l'outil autant que le souhaiterait l'enseignant.
références :
internet sans crainte pour un article explicatif sur Twitter
dossier eduscol sur le micro-blogging
le pertinage sur Thot Cursus
le document explicatif de l'enseignant sur twitter en classe de CP
témoignage vidéo de Laurence Juin sur le portail de l'université de Strasbourg
le compte twitter d'une classe de primaire :
http://twitter.com/#!/Classe_Masson
le compte twitter d'une classe de lycée :
http://twitter.com/#!/littlyc
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