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sciences économiques et sociales et Tbi

mis à jour le 22/11/2010


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Description de quelques pratiques plus propres aux S.E.S.
Tableau synoptique des caractéristiques de ces pratiques.
Quelques dérives.

mots clés : TBI, pédagogie, plus-value, discipline


Les Sciences Economiques et Sociales sont nécessairement intéressées à l'apport du TBI en ce qu'elles réunissent les besoins de différentes disciplines : recours aux ressources chiffrées (tableaux, graphiques), pratiques littéraires (analyse de textes, constitution de plan), exposition de mécanismes (modélisation, animations) et exploitation de ressources documentaires (audio, vidéo...).


1. Quelques pratiques.

Pratique 1. : Analyse de graphique chronologique.

Le professeur affiche au TBI un graphique (« photographié » avec la fonction adéquate) représentant l'évolution dans le temps d'un indicateur.

Un élève au stylet propose une périodisation et un trend (tendance longue).

Un autre élève, de la même manière, propose un autre découpage temporel et un tendance différente.

Chaque élève justifie son choix. Chaque élève de la classe « vote » pour la solution qui le convainc le plus. Certains motivent leur choix en complétant l'argumentaire des deux élèves dont les propositions sont mémorisées au tableau et affichable à la demande.

Ces pages écrans, ainsi que celles des pratiques suivantes, sont mémorisables sur l'ENT.

Pratique 2 : Analyse de corrélation.

Le professeur affiche un graphique en nuage de points (photographié avec la fonction adéquate).

Un élève, au stylet, réalise un regroupement des points et propose une corrélation. Eventuellement une causalité.

Un autre élève propose une analyse alternative éventuellement (cf pratique 1)

L'enseignant superpose sur le nuage de point un graphique symbolisant les 4 quartiers donc les situations permettant de caractériser la signification des points dans un nuage.

Pratique 3 : Analyse de texte.

L'enseignant affiche un texte au tableau, photographié avec la fonction adéquate.

Un élève doit proposer son analyse de la structure du document :

Surligner les connecteurs logiques

Surligner de couleur différente les arguments présents selon la thèse qu'ils défendent ou le type d'apport (argument ou justification de l'argument par une donnée chiffrée par exemple).

Il est possible, pour cette dernière tâche, d'extraire les morceaux de texte (fonction découper une zone libre) et de les déposer en les classant, sur l'autre moitié de l'écran du TBI.

Tout ceci en confrontation avec le reste de la classe.

Pratique 4 : Constitution du plan de dissertation


A partir d'un sujet de dissertation la classe a proposé une série d'idées utiles au développement.

L'enseignant propose la liste des idées inscrite au tableau sous forme de petits blocs de textes indépendants.

Il propose également un tableau en deux parties (thèses / antithèse par exemple si le sujet y invite).

Un élève avec le stylet déplace chaque idée -ou une partie d'entre elles- dans la colonne qui lui semble adéquate.

Sa proposition finale, enregistrée (regrouper les objets/réduire) et positionnée dans un coin du tableau peut être confrontée à celle d'un autre élève et être l'objet de débat avec la classe.

Ensuite, au sein de la première colonne (thèse par exemple), l'élève regroupe par déplacement les idées afin de constituer quelques entités qui formeront les paragraphes des grandes parties. Il en va de même pour la seconde colonne. Là encore, confrontation avec la classe et propositions alternatives sont envisageables.

Enfin, chaque groupe d'idées (fonction « regrouper ») peut être nommé en fonction de son apport global au sujet puis déplacé afin de former le cheminement du développement. Confrontation. Aboutissement à un plan thèse/antithèse. A noter qu'une démarche horizontale peut se substituer à la démarche verticale de la colonne. L'élève détermine alors des regroupements thématiques des paragraphes au sein de chacun desquels apparaîtront thèse/antithèse.


Pratique 5 : Répondre à un besoin de pré-requis lors de la séquence.

Au sein d'une séquence de cours, un besoin surgit correspondant à un pré-requis non maîtrisé par des élèves. Il est possible, en puisant dans la galerie ou dans un fichier au format du logicel du TBI, de charger une ressource permettant de se réapproprier la notion.

Exemple de ressources : une animation flash sur le fonctionnement du marché ou du multiplicateur, une photo ou courte vidéo sur un exemple de contre-acculturation, un graphique sur la courbe de Laffer, un court qcm sur la lecture du tableau à double entrée et la notion de sur-représentation... ou simplement une valeur actualisée sur le site de l'INSEE.

2. Tableau synoptique.

Voir annexe 1.

3. Quelques dérives parmi d'autres liées à l'usage du TBI.

a) La remise au centre de l'enseignant.

 

Plus encore que le vidéo-projecteur, le TBI peut constituer un outil formidable pour la mise au premier plan de l'enseignant, induisant chez l'élève une posture de consommateur passif et, un temps, admiratif, de l'adresse de l'enseignant à manipuler l'outil. Puis viennent la banalisation de la situation dans la classe, et la frustration, source d'ennui chez l'élève.

b) L'excès du recours au gadget.

 

La contrainte de temps pour mener le programme à terme peut entrer en conflit avec la richesse des outils que le TBI permet d'activer au sein du cours. C'est à l'enseignant de déterminer ce qui est source de productivité et ce qui ne l'est pas, de différencier ce qui relève de la préparation (avant) et de la validation (après) par l'élève du contenu propre de la séquence.

c) Voir n'est pas mémoriser.


L'affichage d'objets dynamiques grâce au TBI (animation flash, exercices ou ressources en ligne...) offrent des avantages mais implique l'existence d'un dispositif permettant à l'élève de mémoriser ces contenus et d'y accéder à nouveau en dehors du cours. A l'enseignant de mettre à disposition sur l'ENT les adresses, les fichiers flash ou les enregistrements des pages du TBI permettant à chacun de revenir sur le déroulé de la séquence.

En conclusion

A l'instar de nombreux outils nouveaux, les usages et la réflexion qui les accompagne sont la condition à l'existence d'une valeur ajoutée pédagogique.

D'où la nécessité de développer des formations et des espaces de mutualisation de ces pratiques.

A ce titre, le déploiement des TBI est en synergie avec celle des ENT tant pour la mise en commun de ressources à disposition des élèves que pour la création d'espaces d'échanges, en complémentarité des rubriques disciplinaires et TICE académiques.


Pascal Vandergucht, iatice SES.


Annexe 1.






 

ressource(s) principale(s)

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