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numérique et enseignement

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différenciation, remédiation, individualisation, soutien, individuation … et le numérique dans tout ça ?

vignette différenciation
Quand on parle de la différenciation en classe, nous sommes confrontés à une multitude de définitions, de représentations et d’amalgames avec d’autres notions ou situations d’apprentissage. Plusieurs modalités de travail sont évoquées. Elles contribuent alors à brouiller la notion de différenciation bien qu’elles aient toutes pour ambition de vouloir répondre à la multiplicité des rythmes, des intelligences cognitives, des compétences des élèves. Mais selon que l’on choisisse telle ou telle approche, les postures de l’élève, de l’enseignant, l’environnement de la classe, la gestion de la temporalité varient, diffèrent, n’engendrent pas les mêmes effets.  Y a-t-il des pratiques plus motivantes, plus engageantes, par conséquent plus pertinentes que d’autres pour mettre en place un enseignement différencié ? 

Au nom de la différenciation, les enseignants élaborent des stratégies ou en redécouvrent pour faire de la classe un lieu d'apprentissage pour tous les élèves.

puce articleLa différenciation implique-t-elle le passage obligé par un isolement de l’élève ?  La différenciation passe-t-elle par le préceptorat ? Ou alors, la différenciation se retrouve-t-elle dans l’alternance des temps de travail individuel où l’élève se frotte seul à la difficulté, à ses propres compétences, et des temps de travaux de groupe où la collaboration avec les pairs stimulent son propre savoir, le font douter, l’obligent à argumenter, réexpliquer, questionner …

puce articleLa différenciation est-ce de la remédiation hors-la-classe ? La différenciation ne serait-ce pas plutôt, au sein même de la classe, la variété des approches didactiques, des activités et des modalités de restitution, d’application, d’élaboration du savoir ?

puce articleLa différenciation est-ce forcément une individualisation des supports ? la différenciation ne serait-ce pas plutôt la capacité à donner le choix, à prévoir des outils, ou d’imaginer des aides supplémentaires au moment où les élèves en ont besoin ? une façon d’accueillir un besoin éventuel, une manière de se rendre disponible, de susciter l’engagement de l’élève dans la tâche ?

Aujourd’hui, le numérique s’impose dans ces stratégies. D’une part, s’il permet de renouveler des pratiques ayant déjà fourni la preuve de leur efficacité, en les réactualisant, les modernisant, il peut aussi d’autre part illusionner par sa propension à mettre en place rapidement des dispositifs d’apprentissage.

Il convient donc de se poser les bonnes questions quant à son usage.

Tout d’abord, du point de vue cognitif : le numérique peut-il aider l’enseignant à mettre en place des dispositifs d’apprentissage différenciés ? Est-il toujours convoqué à bon escient ? A  partir de quels moments peut-on dire que le numérique se révèle être une piste efficiente dans les apprentissages ? une piste déficiente au niveau cognitif ? Le numérique a-t-il des répercussions sur la didactique des savoirs ? Offre-t-il de nouvelles perspectives pour la discipline, provoque-t-il de nouvelles approches ?

Ensuite du point de vue de l’organisation pédagogique de l’enseignement : l’intégration du numérique dans l'espace classe, provoque-t-elle des changements de posture, des aménagements spatiaux ou/et temporels  plus propices à la différenciation ?


différenciation : ressources des iaticeC’est autour de ces questions que le GRAF pédagogie et numérique – regroupant les iatice et des conseillers pédagogiques du premier degré et piloté par la DAN – a travaillé durant l’année scolaire 2014-2015.

Les comptes-rendus des sessions ainsi que le résultat des réflexions sont consultables sur la rubrique « numérique et enseignement ».





Où l'on voit que le numérique risque de renforcer le travail isolé

Il est largement défendu que le numérique peut venir en soutien aux enseignants pour améliorer la prise en charge différenciée des élèves.
Des dispositifs qui vont dans ce sens sont plébiscités aujourd’hui : les classes inversées (voir article de Pascal Vandergucht, Iatice de SES sur sa pratique : "classe inversée : retour sur pratiques" ), les Moocs,  les plateformes de travail offrant des parcours individualisés.


Le ministère participe aussi de ce mouvement avec le dispositif D'col monté en partenariat avec le CNED.  Le principe est de fournir du temps supplémentaire de remédiation hors-la-classe. Les élèves en difficulté profitent d'un espace en ligne où ils peuvent travailler à leur rythme sur les fondamentaux (mathématiques, français, anglais). Le projet a la volonté d'offrir aux élèves et aux familles un soutien scolaire, sans contrainte de temps ni de lieu puisque le service est disponible sur le web 24h/24.

Mais une question demeure, ces modalités de travail sont-elles les plus adaptées à un public en difficulté ? Renvoyer l’élève à un traitement individuel de sa difficulté ne risque-t-il pas de l’isoler, de le mettre davantage en face de ses manques et donc de le décourager ? L’interaction entre pairs n’est-elle pas plus profitable qu’un isolement face à une machine  même si des efforts sont faits pour la rendre humaine ? (avatar émotionnel – dont il y aurait aussi sans doute à redire …). La présence d’un tutorat (comme le prévoit D’col) est essentielle, et ne doit pas être considérée comme anecdotique.

Selon Nathalie Mons (1), dans son article de 2008 « Quelles relations existe-t-il entre école unique, enseignement individualisé et performances des élèves ? », la remédiation pratiquée de façon isolée n’est pas associée à de bons résultats pour de multiples raisons, en particulier parce qu’elle stigmatise les élèves en difficulté et alourdit leurs heures d’enseignement. Elle mentionne alors le cas du Danemark, qui a choisi de faire la remédiation en classe. L’enfant n'est pas sorti de l'espace commun mais reçoit l’aide d’un autre professeur.  Elle continue : "personnaliser ce n’est pas individualiser. Personnaliser c’est permettre l’autonomie, individualiser c’est imposer la solitude ! […] L’un des mythes de l’enseignement à distance est justement celui de cette individualisation liée à l’isolement (solitude)."

En outre, les contenus utilisés en classe inversée - bien souvent des capsules vidéos - sont forcément standardisés pour répondre au plus grand nombre – paradoxe pour un dispositif dont le postulat est de différencier l’enseignement. La classe inversée, telle que la préconise Khan, part du principe que nous suivons tous le même cheminement, le même raisonnement …Qu’en est-il alors des intelligences multiples ?
N. Mons (1) déclare d’ailleurs : "A l’instar des travaux de L. Vygotsky, Leontiev ou encore Lawe ou Wenger, et plus récemment T. Laferrière, L. Marchand… l’idée d’individualisation a été mise en cause comme génératrice d’illusions pédagogiques, elles mêmes fondées le plus souvent sur des conceptions mécanistes du fonctionnement mental voire une conception scientiste de l’être humain."

A ce sujet, S. Vendé, Iatice de philosophie dans l’académie de Nantes, a écrit un article très intéressant sur les implications de tels modèles d’enseignement « le gain en vaut-il la perte ? ». Il nous interroge sur le modèle de société sous-jacent dans ces dispositifs d’enseignement.
N. Mons (1), encore, soulève également cette question d’ordre philosophique : "On le constate le terme individualisation renvoie aussi à un modèle politique et social très actuel dans lequel l’individu, seule entité intéressante, devient responsable de tout ce qui lui arrive (entraînant des critiques fortes comme celles d’Alain Erhenberg dans la fatigue d’être soi)."

photographieLe danger de ces dispositifs numériques, tels que les classes inversées, les MOOCs, les plateformes d’entraînement individuel avec exerciseurs est de limiter le numérique à la vision d’une somme d’individus travaillant isolément sur leurs propres difficultés. Cette vision mécaniste du numérique n’est pas sans rappeler la pensée behavioriste de « l’enseignement programmé », et des « teaching machines » de Skinner, dans les années 50 :
"Dans son principe, la méthode [enseignement programmé et machine à enseigner] vise à présenter individuellement une matière très progressivement découpée, de manière à susciter de nombreuses réponses de l'élève, réponses aussitôt sanctionnées par une information en retour et éventuellement un autre renforcement. Idéalement l'élève parcourra le programme sans commettre d'erreur, au rythme qui lui convient. Le recours à un dispositif plus ou moins élaboré, à une machine à enseigner, est un expédient commode pour présenter la matière, judicieusement découpée, à un sujet à la fois - mais à autant de sujets simultanément que l'on dispose de machines - tout en garantissant à chaque pas l'enregistrement de la réponse et la présentation du renforcement. La machine n'est qu'un auxiliaire, le fondement de la méthode demeurant d'ordre psychologique, non mécanique ou électronique." (Marc Richelle, B.F. Skinner ou le péril behavioriste).

Cette vision de l’enseignement est de nos jours abandonnée. Aujourd’hui, on préconise la réalisation de tâches complexes, la pédagogie de projet car il est vain de découper l’enseignement par tranches successives.

Il semble important de démontrer que le numérique est dissociable d’une vision mécaniste de l’enseignement. Quelles sont alors les autres modalités de travail que peut favoriser le numérique autour de la question de la différenciation ?

Où l’on voit que le numérique peut aider à remodeler l’espace-temps de la classe

Selon Perrenoud (2), "Différencier l'enseignement ne saurait donc consister à multiplier les relations duales. Pour trouver un moyen terme entre un enseignement frontal inefficace et un enseignement individualisé impraticable, il faut donc à la fois organiser le travail autrement en classe durant l'année scolaire, et, graduellement, casser la structuration en classes et en degrés, décloisonner, créer de nouveaux-espaces-temps de formation, jouer à une plus vaste échelle sur les groupements, les tâches, les dispositifs didactiques, les interactions, les régulations, l'enseignement mutuel, les technologues de la formation."

Le numérique permet de créer de multiples espaces-temps à l’intérieur d’une même classe à l’environnement contraint. Ainsi avec les baladeurs numériques, l’enseignant de langues vivantes, de français mais aussi pourquoi pas de mathématiques a la possibilité de centrer son attention sur certains élèves : des tâches différentes peuvent leur être données par enregistrement et les élèves peuvent aussi travailler leurs compétences orales souvent difficiles à évaluer en grand groupe. 

photo illustrationIl semble que ce soit dans cet esprit qu’aient été pensés les espaces Médialangues dans l'académie de Nantes. Philippe Dudoué, Iatice de langues vivantes a décrit les possibilités offertes par cet espace repensé en fonction des activités (voir l’article : la différenciation et le numérique en classe de LV).

Jean-Michel Raveu, conseiller pédagogique premier degré dans la circonscription de Bouguenais, présente l’organisation spatio-temporelle d’une classe multi-niveaux où le numérique permet de gérer la classe en créant des espaces ateliers. Les élèves coopèrent, s’entraident, se questionnent et laissent ainsi du temps à l’enseignant. Il peut interagir avec les élèves en difficulté ou les élèves les plus à l’aise. Sa posture change. Il vient à côté de l’élève. Il est moins dans une relation frontale ou duale. (voir la présentation de Jean-Michel Raveu et la vidéo d'Eduscol associée : différencier avec le numérique, regards croisés 1er et 2nd degré ).

On voit dans ces modalités de travail l’importance de l’interaction sociale dans la gestion des difficultés éprouvées par les élèves. Freinet, en son temps, pratiquait déjà cette alternance entre le travail individuel sur plan de travail et le retour au grand groupe (conseils coopératifs) ou aux petits groupes (ateliers).

Ainsi, différencier ne doit pas faire oublier le retour vers le groupe ou les entretiens avec l’enseignant pour faire le point sur les réussites, les manques. La part de l’enseignant, son feed-back, ou celui du groupe a son importance. Il doit être un passage obligé.

D’ailleurs les MOOCs et les formations à distance ont pris conscience de la nécessité de ce passage au collectif, en permettant aux étudiants ou aux stagiaires d’entrer en interaction via des outils collaboratifs tels que les forums ou en ajoutant des journées de présentiel à la FOAD (formations hybrides). Le numérique se dirige donc vers plus de collaboratif.


Où l'on voit que le numérique favorise la collaboration

Avec le numérique naissent de nouvelles pratiques dans divers domaines : littéraire, artistique mais aussi social. Le web 3.0 se veut collaboratif. Les réseaux sociaux, les fablabs sont l’exemple de cette tendance forte.

Dans le cadre de l’école, des pratiques émergent.

Certains enseignants s’emparent de l’écriture collaborative. Cette nouvelle écriture (faire écrire des élèves de façon synchrone sur un même texte) varie les approches scripturales dans le cadre de l’enseignement des lettres et par conséquent peut remotiver des élèves découragés.
 
capture écran siteSerge Bouchardon(3), porteur du projet Precip (Projet d’ECriture Interactive en Picardie), à l’Université de Technologie de Compiègne, a théorisé cette pratique et en a démontré les avantages. L’enseignement de l’écriture est renouvelé : il peut donner des réponses à des élèves qui n’en avaient peut-être plus. Ainsi, il est intéressant d’écouter le témoignage d’un élève dyslexique. Celui-ci expose sa capacité à inventer, toujours contrecarrée par sa peur de l’erreur orthographique : avec cette nouvelle écriture, cette collaboration entre pairs, il fait bénéficier les autres de son imagination car ses camarades l’aident à prendre en charge la contrainte orthographique.

Des enseignants de notre académie, en testant le service forum de l’ENT e-lyco, se sont aperçus que grâce à cette modalité de travail des élèves timides ou peu enclins à prendre la parole en classe entière s’octroyaient le droit de donner leur avis.
Voir le projet d’Eric Desmots, enseignant en physique-chimie, au lycée Lavoisier à Mayenne : un forum de classe pour faire émerger des représentations d'élèves
Voir le projet sur la liberté d’expression de Mélanie Toly, enseignante d’histoire-géographie, et de Séverine Lavallard, enseignante documentaliste, au collège Albert Vinçon de Saint-Nazaire : faut-il limiter la liberté d'expression ?

A travers ces différents exemples, le numérique offre la possibilité de fédérer les capacités de chacun, de faire collaborer et par là-même de redonner confiance.

Où l’on voit que le numérique peut permettre de travailler des compétences

La tablette qui embarque sur un même support la prise de son et la prise d’image est à ce titre très intéressante et ouvre des perspectives en termes de différenciation. L’usage de la tablette par Patricia Delhotal, enseignante en coiffure, au lycée Funay Boucher au Mans est un très bon exemple de ce que ce nouveau support apporte pour améliorer les gestes professionnels. Les capteurs vidéos et photographiques de la tablette sont particulièrement intéressants dans le domaine de l'enseignement professionnel puisqu'ils permettent de se filmer, de se photographier pour étudier, remédier, retravailler le geste a posteriori. L'élève peut se voir et se corriger. L'auto-évaluation est facilitée, le retour sur sa propre pratique est plus efficace car conscientisé par l'image. L'élève peut ainsi essayer de trouver lui-même les solutions pour corriger son geste et le rendre le plus performant professionnellement. Voir l’article et la vidéo qui présentent l’expérimentation : la tablette numérique pour travailler les compétences professionnelles.

En mathématiques, le capteur vidéo de la tablette permet de travailler plus systématiquement  la capacité à « rendre compte ». Stéphane Percot, Iatice de mathématiques, a expérimenté une flotte de tablettes dans son enseignement. Dorénavant, ses élèves enregistrent leurs démonstrations sous forme de vidéos. Il peut ainsi vérifier s’ils ont bien intégré le langage mathématique et leur capacité à parler de façon organisée. La tablette lui a permis de varier ses activités et d’offrir une porte d’entrée pour travailler d’autres compétences, plus transdisciplinaires. Voir la ressource pédagogique : ça flotte ou ça coule ?


L’ENT peut aussi proposer des tâches diversifiées et différenciées grâce à la remise de devoirs en ligne. Ce service permet de créer des groupes, ou d'individualiser le travail. Caroline Groazil, iatice de lettres histoire, et Nadia Gillard, professeure des écoles, témoignent de leur pratique dans l'article l'ENT au service des apprentissages en classe).

Où l’on conclut …

Le numérique est une aide à la différenciation. Il est un étayage possible, mais reste un moyen parmi d’autres. Il est un outil supplémentaire dans la panoplie de l'enseignant. Croire que le numérique règlera tout est un leurre. En effet, le numérique a aussi ses dangers : la mécanisation, la standardisation de l’enseignement. Vouloir résoudre les difficultés d’un élève en l’isolant n’est pas la solution, pourtant certaines plateformes qui se veulent éducatives reproduisent les mêmes effets que les « teaching machines » de Skinner ; elles sont certes beaucoup plus attractives car elles font intervenir des avatars émotionnels et mettent en place des stratégies de ludification mais les effets n’en restent pas moins les mêmes : tâches simples répétitives scorées, face-à-face avec ses propres difficultés. Le risque étant alors que chacun allant à son rythme, l’entité classe n’existe plus. Or, l’école doit rester ce lieu où l’on compose avec l’Autre, où l’on apprend à attendre, à patienter, à accélérer, à faire avec. L’individualisation des apprentissages ne doit pas être une dérive vers l’individualisme, vers le chacun pour soi. La classe doit rester le cœur, le centre névralgique de l’enseignement. Voilà pourquoi la remédiation par le numérique ne peut se passer d’une interaction humaine, avec les pairs ou l’enseignant.

La différenciation ne serait-ce pas finalement permettre à l’élève de se réaliser soi-même, de développer sa personnalité propre au sein du groupe ? Lui donner l’envie de s’engager pour soi avec l’aide des autres ? de réaliser son propre projet d’apprentissage ? La différenciation serait alors non plus le chemin vers l’individualisation mais vers l’individuation, à savoir « la réalisation du soi », telle que la décrit Jung. Comment le numérique pourrait-il aider à mettre en œuvre cette individuation ?

Aujourd’hui, se développent des sites de partage en ligne au contenu créatif (vidéos, photographiques …). Les adolescents créent, produisent sur le web avec, certes, plus ou moins de succès, et de potentialités mais ils sont engagés. N’y aurait-il pas là une piste pour les enseignants ? La multiplicité des supports et l’interopérabilité des médias numériques, l’ouverture sur le monde offerte par le numérique ne donnent-elles pas des pistes, n’élargissent-elles pas le champ des perspectives pour permettre à chaque élève de se réaliser, et d’entrer dans une dimension créative ?
Le défi n’en reste pas moins important pour l’enseignant car un autre travers serait de tomber dans l’égocentrisme, autre facette de l’individualisme.

La différenciation reste un enjeu crucial pour l’enseignant. Le numérique offre des réponses, mais n’en épuise pas le questionnement.





Références :
(1) Nathalie Mons, Les nouvelles politiques éducatives. Paris, PUF, 2007
(2) Philippe Perrenoud, Pédagogie différenciée : des intentions à l'action. Paris, ESF, 1997
(3) Serge Bouchardon, http://www.utc.fr/~bouchard/

Prolongements :
Anne Armand et Béatrice Gille, "La contribution de l'éducation prioritaire à l'égalité des chances des élèves", MEN, IGEN

Sylvain Connac, la personnalisation des apprentissages, ESF éditeur, 2012

Bruno Devauchelle, "individualiser vs personnaliser" - INRP – Individualisation – livret Repères – mai 2009

Annie Feyfant, "Individualisation et différenciation des apprentissages", dossier d'actualité n°40 - décembre 2008, INRP

Célestin Freinet,
L'École Moderne Française, éditions Ophrys, Paris, 1946.
Les dits de Mathieu, 1949

Peter C. Lippman, "L'environnement physique peut-il avoir un impact sur l'environnement pédagogique ? ", CELE échanges, Centre pour des environnements pédagogiques efficaces, 2010/13, édictions OCDE

Philippe Meirieu,
"Quelle refondation ?", la revue La Classe, Rentrée 2012
"Individualisation, différenciation, personnalisation : de l'exploration d'un champ sémantique aux paradoxes de la formation"
"La pédagogie au coeur des contradictions ... Pour comprendre les débats éducatifs d'aujourd'hui"

Marie Musset, "De l'architecture scolaire aux espaces d'apprentissage : au bonheur d'apprendre ? ", Ifé, n°75, mai 2012

Elena Pasquinelli, conférence ESEN, décembre 2014 : « Quel est l'impact du numérique sur les apprentissages ? Analyse de l'influence de l'usage des technologies numériques sur les apprentissages, de la recherche à la pratique quotidienne »

Françoise Poyet, "Impact des TIC dans l'enseignement : une alternative pour l'individualisation ? ", dossier d'actualité n°41, janvier 2009, INRP, collaboration de Michèle Drechsler

Yves Reuter, Une école Freinet : Fonctionnements et effets d'une pédagogie alternative en milieu populaire, l'Harmattan, 2007

Marc Richelle, B.F. Skinner ou le péril behavioriste, "Psychologie et sciences humaines", éd. Pierre Mardaga, 1977

Rémi Thibert, "Pédagogie + numérique = apprentissages 2.0", Ifé, n° 79, novembre 2012
 

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