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Recommandations et accompagnement pédagogiques

Recommandations pour le 1er degré

Qu’entend-on par continuité pédagogique réussie ?

  • Une continuité pédagogique qui permet aux élèves de consolider des apprentissages mais aussi de construire de nouveaux apprentissages
  • Une continuité pédagogique qui se maintient dans la durée
  • Une continuité qui maintient le contact avec les familles
  • Une continuité qui, dans ses modalités de mise en œuvre, prend en compte l’éloignement de certaines familles de la culture scolaire

Quels apprentissages ?

  • Entretenir et renforcer les acquis
  • Proposer des activités variées et accessibles qui couvrent l’ensemble des domaines de l’école maternelle
  • Investir l’aspect transversal du langage, priorité de l’école maternelle, pour identifier pour chaque situation comment l’enfant peut enrichir son langage

Quelles activités privilégier ?

  • Des activités de manipulation et de jeu
  • Des rituels
  • Des activités de courte durée
  • Des activités qui favorisent également les apprentissages langagiers et dont on aura envisagé la mise en œuvre en conséquence
  • S’il s’agit d’activités écrites :
    • Privilégier la réalisation sur papier libre (éviter d’avoir recours à une imprimante)
    • Préciser la date
    • Conserver des traces : à compiler dans un cahier, un classeur ou une chemise pour constituer un journal de bord, ou sous forme de fichier numérique, notamment s’il s’agit de photos

Quel accompagnement dans la durée ?

  • Des activités qui s’inscrivent dans une progression : éviter le simple empilement d’activités
  • Des activités progressives qui ne soient pas perçues comme la simple succession de tâches
    • pour donner du sens
    • et éviter l’essoufflement des familles

Quel lien maintenir avec les familles ?

  • Penser que l’enfant peut avoir des frères et sœurs également concernés par la continuité pédagogique et peuvent demander une grande mobilisation des familles dans l’accompagnement des fratries
  • Limiter la densité de travail demandé (compatible avec des contraintes de télétravail, avec les impératifs familiaux de préparation des repas, d’entretien de la maison, et de moments de détente)
  • Les épargner au maximum de contraintes techniques (limiter le recours aux outils numériques
  • Accessibilité des tâches demandées : formulation des consignes, nature de l’étayage demandé aux parents, niveau de difficulté de la tâche …
  • Eventuellement penser à des enregistrements vidéo de la part de l’enseignant qui peuvent s’écouter hors connexion pour adresser un bref message aux élèves
  • S'appuyer sur des contacts fréquents enseignants / familles

Quelques sites pour des ressources adaptées


Qu’entend-on par continuité pédagogique réussie ?

  • Une continuité pédagogique qui permet aux élèves de consolider des apprentissages mais aussi de construire de nouveaux apprentissages
  • Une continuité pédagogique qui se maintient dans la durée
  • Une continuité qui maintient le contact avec les familles
  • Une continuité qui, dans ses modalités de mise en œuvre, prend en compte l’éloignement de certaines familles de la culture scolaire

Quels apprentissages ?

  • Entretenir et renforcer les acquis
  • Proposer des activités variées et accessibles liées aux apprentissages fondamentaux
  • Investir aussi les autres domaines disciplinaires

Quelles activités privilégier ?

  • Des activités d’entraînement sur des acquis à renforcer et/ou entretenir
  • Des activités de type rituels très explicites (exercices avec des exemples de réponses attendues, renvois vers des leçons, exercices dont la forme varie peu par rapport à ce qui est effectué en classe)
  • Des activités de recherche ludiques de types défis maths ou enquêtes de lecture (textes narratifs ou documentaires)
  • Des exercices de graphie
  • Des activités de courte durée
  • Pour les activités écrites :
    • Privilégier la réalisation sur papier libre (éviter d’avoir recours à une imprimante)
    • Préciser la date
    • Conserver des traces : à compiler dans un cahier, un classeur ou une chemise pour constituer un journal de bord, ou sous forme de fichier numérique, notamment s’il s’agit de photos

Quel accompagnement dans la durée ?

  • Proposer un planning journalier de courtes séances de 10 à 15 minutes de type plan de travail
  • Proposer un travail qui s’étale sur la quinzaine : lecture suivie ou exposé avec trame fournie, …
  • Des activités progressives qui ne soient pas perçues comme la simple succession de tâches
    • pour donner du sens
    • et éviter l’essoufflement des familles

Quel lien maintenir avec les familles ?

  • Penser que l’enfant peut avoir des frères et sœurs également concernés par la continuité pédagogique et que cela peut demander une grande mobilisation des familles dans l’accompagnement des fratries
  • Limiter la densité de travail demandé (compatible avec des contraintes de télétravail, avec les impératifs familiaux de préparation des repas, d’entretien de la maison, et de moments de détente)
  • Limiter au maximum les contraintes techniques
  • Accessibilité des tâches demandées : formulation des consignes, nature de l’étayage demandé aux parents, niveau de difficulté de la tâche …
  • Eventuellement penser à des enregistrements vidéo de la part de l’enseignant qui peuvent s’écouter hors connexion pour adresser un bref message aux élèves
  • S'appuyer sur des contacts fréquents enseignants / familles

Quelques sites pour des ressources adaptées


Recommandations pour le 2d degré


Garantir la continuité pédagogique dans le second degré quel que soit le contexte sanitaire 


Il est nécessaire de :

  • Recenser les élèves qui ne disposent pas d’un équipement ou d’une connexion afin d’envisager des solutions alternatives avec l’aide des collectivités de rattachement et du rectorat.
  • S’accorder sur les outils utilisés au sein de l’établissement pour communiquer avec les élèves, les familles et entre professionnels et pour accompagner les apprentissages des élèves. Le chef d’établissement peut s’appuyer en particulier sur le comité numérique et le conseil pédagogique. Si possible, promouvoir l’installation des “appli mobile” des outils numériques utilisés par l’établissement.
  • S’assurer de la disponibilité des outils : compte valide pour chaque élève, parent et enseignant sur ordinateur et sur mobile quand cela est possible. (Consulter le guide de prise en main rapide “l’administration des comptes et dépannage des comptes élèves”).
  • S’assurer de la maîtrise de ces outils par l’ensemble des enseignants de l’établissement (avec l’aide des RUPN). Éventuellement identifier les besoins de formation :
  • Élaborer un plan de communication pour tous avec les bonnes pratiques et les informations nécessaires :
    • information tout public : utilisation du portail public de l’établissement (consulter les fiches pratiques de la rubrique “faire vivre le site public” sur etna),
    • définir un moyen de communication direct pour et avec les familles : messagerie de l’ENT ou de l’outil de vie scolaire,
    • définir un moyen de communication avec les équipes pédagogiques,
    • établir des règles de communication.
  • Élaborer une stratégie pour accompagner les élèves identifiés “décrocheurs”.

Il s'agit d’organiser collectivement la mise en œuvre des enseignements  à distance ou de manière hybride.
Pour cela il est nécessaire de :

  • Positionner les élèves pour identifier leurs acquis, les points forts et les points à travailler pour chaque élève. Des outils de positionnement en français et mathématiques sont proposés par le Ministère : évaluations nationales en 6e, 2nde et en première année de CAP, fiches outils pour 5e/4e et 3e. Ils sont disponibles sur Éduscol et dans l’espace académique “continuité pédagogique”.
  • Mener une réflexion sur la manière de prendre en compte les informations récoltées sur les acquis des élèves pour adapter l’enseignement à proposer : mise en place de dispositif d’accompagnement en classe ou hors la classe (devoirs faits, AP...).
  • Élaborer collectivement (par discipline) une programmation des enseignements.
  • Penser les priorités pour chaque séquence (voir fiches du ministère).
  • Penser les apprentissages pour qu’ils puissent être réalisés en présentiel ou à distance, ou de manière hybride.
  • Réfléchir sur la manière d’accompagner les apprentissages selon les modalités d’enseignement, exploiter le potentiel pédagogique de l’ENT pour mettre en œuvre l’hybridation des enseignements :
    • Quels retours de la part des élèves ? Donner et récupérer des travaux d’élèves via l’ENT par exemple. (Fiche tutoriel “donner une tâche à rendre sur l’ENT”).
    • Quels retours des enseignants ?
    • Quelles modalités d’hybridation ? (classe virtuelle, capsule vidéo, document audio, cours lumni, document papier, manuel, autre...).
      • Mettre à disposition des cours, exercices interactifs, ressources audio-visuelles dans l’ENT
      • Prendre en compte les élèves à besoins éducatifs particuliers (consulter les ressources ASH sur Éduscol) : utiliser l’audio et la vidéo dans l’ENT pour donner des consignes ou pour rendre un devoir.
    • Maintenir l’implication dans les apprentissages en utilisant les outils d’interaction.

L’adaptation des enseignements à l’évolution de la crise sanitaire nécessite de pouvoir basculer rapidement d’un enseignement totalement à distance à un enseignement hybride. Vous trouverez des conseils pour l’hybridation sur la page « Continuité pédagogique - enseignement hybride et ressources transversales »

  • MessagerieDes demandes spécifiques d’accompagnement ou de conseils complémentaires peuvent être formulées via la boîte académique continuite-pedagogique@ac-nantes.fr
  • Des demandes spécifiques de formation peuvent être adressées à la DAFPEN.



Documents des collèges des inspecteurs

L’enjeu est de soutenir et renforcer le lien des élèves avec l’École afin qu’ils puissent poursuivre leurs apprentis- sages et construire leur autonomie. Pour ce faire, il est nécessaire de pouvoir évaluer leurs acquis, leurs besoins et, au cours de l’année, de témoigner des acquis réalisés et des progrès accomplis.

L'évaluation diagnostique et formative

Toute démarche d’enseignement s’appuie sur un bilan diagnostique afin d’ajuster au mieux les apprentissages aux besoins des élèves. C’est la finalité des différents outils de positionnement qui peuvent être mobilisés en début d’année ou avant toute nouvelle séquence d’apprentissage.
Au cours de l’apprentissage, il est important - aussi bien pour le professeur que pour les élèves - d’avoir des retours sur les progrès réalisés, les compétences et savoirs acquis ou qui demeurent fragiles. Ils sont précieux pour les élèves car ils leur permettent de se situer et même, dans une démarche d’autonomie, de s’autoévaluer. Ce positionnement est facilité s’il se réfère à des attendus identifiés (attendus disciplinaires, attendus d’étapes, attendus de fin d’année, attendus de fin de cycle, attendus du supérieur...).
Un point d’attention : le retour à l’élève et à sa famille du bilan diagnostique doit être accompagné pour qu’il ne puisse pas apparaître comme statuant sur le niveau de l’élève. Il est le premier jalon de l’évaluation formative, nécessaire pour permettre à l’élève et à l’enseignant de mesurer ses progrès. De même, si attribuer une note chiffrée à un devoir rendu peut être utilisé pour permettre à l’élève de se situer et d’envisager des pistes de progression, il ne peut s’agir là-aussi que d’une démarche entrant dans le cadre de l’évaluation formative. Ces notes peuvent difficilement être prises en compte dans l’évaluation sommative. Croisées avec d’autres observations réalisées en classe, elles peuvent néanmoins éclairer le professeur sur des acquis de l’élève, sur le développement des compétences dans l’organisation de son travail personnel, sur son autonomie...

Les bilans d'étape et le bilan de fin d'année

Il est important d’accorder la plus grande attention aux appréciations portées à l’occasion de chaque bilan d’étape (bulletins trimestriels ou semestriels). C’est à partir des évaluations ré- alisées et des échanges sur chaque élève que l’équipe pédagogique, lors du conseil de classe, pourra produire un bilan circonstancié. Pour ce faire, ce bilan pourra s’appuyer sur l’explicitation des niveaux de maîtrise des compétences, les progrès réalisés, l’engagement de l’élève dans ses apprentissages, ses efforts, son assiduité et sa motivation sur l’ensemble de la période concernée.
Ces bilans permettent à la fois de témoigner du travail, des progrès réalisés et des compétences acquises par les élèves mais ils sont aussi des outils précieux qui aident les équipes à identifier les accompagnements nécessaires et les points d’appui utiles pour aborder la pé- riode suivante. Ils permettent également, notamment dans le cadre d’un enseignement hybride ou à distance, un retour sur le vécu de l’enseignement sous ces différentes modalités et sur le sentiment (de réussite ou d’échec) des élèves sur la période concernée.
Ces bilans sont précieux pour les élèves et leurs familles également, permettant de situer et de repérer des éléments participant à la construction d’un projet d’orientation.

 

Comment faire un bilan des acquis des élèves ?

Quelques repères aident à élaborer ces bilans, pour les rendre fiables, lisibles et suffisamment explicites pour qu’ils soient perçus comme justes et respectueux par les élèves et soutenables pour les professeurs.

Figure : Faire un bilan des acquis
Figure : Faire un bilan des acquis

Recueillir des informations sur les acquis des élèves : des sources variées

Les évaluations chiffrées ou non dont on dispose sont informatives, avec des précautions : elles gardent la mémoire d’échecs ou d’une maîtrise fragile, alors que les élèves ont progressé depuis.

Les réalisations ordinaires des élèves au cours de l’année (prise de notes, classeurs, fiches de révision, correction individuelle d’exercices ou de contrôles, projets...) constituent des traces d’apprentissage et montrent aussi le travail réalisé, l’appropriation de contenus, l’autonomie et l’engagement. Des activités orales, des exercices, des travaux initialement pas destinés à être évalués, comportent eux aussi des traces d’apprentissage. Ces réalisations ordinaires peuvent être individuelles ou collectives. Les évaluations chiffrées ou non Les réalisations ordinaires des élèves au cours de l’année
L’autoévaluation peut être d’une grande aide. Des informations précieuses pour un bilan annuel peuvent venir des élèves : expression de leur sentiment de maîtrise dans différents do- maines de la discipline, identification de leurs points forts, de leurs points faibles, de ce qui a posé problème, de leurs progrès, de la manière dont ils ont travaillé. Plusieurs supports pour cela : un formulaire d’enquête, des check-lists, des grilles ou échelles descriptives, des écrits réflexifs (en mettant à la disposition des élèves une trame qui leur permette de conduire l’analyse de leur travail).

La coévaluation entre le professeur et des élèves peut tisser un lien constructif ; l’intérêt ré- side aussi dans l’aspect formatif que prend alors le bilan, qui aide à prendre conscience et à se situer par rapport aux références de l’année en cours et de l’année suivante. À partir de sup- ports d’autoévaluation ou de réalisations antérieures, un dialogue s’instaure pour cerner où se situent les élèves dans les différents domaines. Ce dialogue prend la forme de documents-navettes ou, plus simplement, d’un entretien (en présence ou à distance). L’autoévaluation et la coévaluation sont des bilans plus personnalisés qui explicitent les processus, démarches et méthodes de travail ; la coévaluation fait émerger des points parfois masqués dans le cadre de l’autoévaluation.

Remarque importante Il n’est pas nécessaire du tout de recourir à toutes ces sources pour tous les élèves. Pour beaucoup, les informations sont assez nombreuses et univoques et font vite apparaître un bilan fiable ; pour d’autres, une analyse ou un recueil d’informations plus approfondi est nécessaire.


 

Analyser ces informations sur les acquis des élèves : les outils d’aide au positionnement

Analyser ces informations est plus simple si l’on dispose d’outils d’aide au positionnement, qui, pour être pratiques, doivent être choisis dans une perspective de bilan global de fin d’année :

 

  • un nombre limité d’items, critères ou entrées : les grands contenus d’apprentis- sage (domaines de compétences, de connaissances) qu’on travaille dans sa discipline, et qu’on retrouve dans certains bulletins, dans le livret scolaire, dans un référentiel construit et utilisé dans l’établissement, dans le socle commun, le programme ou le référentiel de formation ;
  • et un nombre limité de niveaux de maîtrise (souvent, quatre), qui aident à positionner les élèves sur ces items, critères ou entrées. Disposer de descripteurs stables, même sommaires, pour chaque niveau de maîtrise est une aide avérée pour assurer son jugement.

 

Recourir au collectif pour assurer la fiabilité du bilan

Les modalités particulières d’évaluation appelées par le contexte que nous connaissons peuvent être déstabilisantes. S’assurer de la fiabilité de son jugement par un travail collabo- ratif peut aider :

  • en examinant la cohérence entre une vision globale de l’élève (par le regard croisé des autres disciplines) et une vision plus détaillée issue des critères que l’on a retenus dans sa discipline ;
  • en cherchant à comprendre les écarts importants ou les dissonances qu’on observe entre élèves, entre classes, ou, pour un même élève, entre compétences ;
  • en croisant ou harmonisant ses critères et ses niveaux de référence au sein de la disci- pline ou du pôle disciplinaire.
 

Depuis le lundi 16 mars, vous êtes mobilisés dans toutes les disciplines pour assurer une continuité pédagogique auprès de vos élèves, sous des formes très variées. Nous tenons à vous remercier vivement de votre professionnalisme et de la créativité dont vous faites preuve dans ce contexte inédit.

Nous vous proposons quelques pistes de travail et points de vigilance que chacun pourra adapter à sa situation. L’essentiel réside dans le fait que chaque élève garde le lien avec l’Ecole, qu’il dispose ou non d’outils numériques.

Quelques propositions générales pour la mise en place des activités en ligne :
  • Tenir compte du fait que les conditions de travail ne sont pas aussi favorables à la maison qu’en classe, que certains élèves ne disposeront pas d’un accès facilité à l’outil informatique.
  • Donner la priorité à des activités de consolidation et au réinvestissement des acquis ; commencer de préférence par des révisions de séances récentes (pour faire le lien avec ce qui s’est passé en classe) puis de séances plus anciennes (pour réactiver et entretenir).
  • Favoriser l’interaction (exercices, échanges de messages, documents modifiables à renvoyer...).
  • Essayer de tenir une certaine régularité et l’annoncer pour permettre aux élèves de se donner un rythme de travail (exemple : une nouvelle activité tous les X jours, rendez-vous virtuel tel jour pour la suite).
  • Introduire les notions nouvelles, en prenant appui sur les outils les plus « accessibles » (vidéos courtes, diaporamas, schémas, ...) pour éviter de rompre le lien à la première difficulté.
  • Proposer le plus possible des activités indépendantes les unes des autres pour que les élèves puissent réaliser une activité même s’ils n’ont pas réussi la précédente.
  • Privilégier les activités de courte durée.
  • Fournir si possible des aides permettant de guider les élèves afin de faciliter leur autonomie et leur réussite.
  • Proposer des auto-évaluations régulières aux élèves afin qu’ils puissent se positionner, mesurer leurs acquis.
  • Proposer des sujets d’examen des sessions antérieures pour les classes de terminale.

Quelques propositions spécifiques à la voie professionnelle :
  • Inciter les élèves à expliciter des activités réalisées en milieu professionnel ou vécues au lycée (analyse réflexive, constitution de portfolio pour conserver les traces écrites …)
  • Proposer des activités basées sur des nouveaux scénarii professionnels (contextes et situations professionnels pour placer les élèves dans un environnement réaliste).
  • Utiliser les outils numériques pour travailler à distance sur :
    • les compétences numériques via la plateforme PIX pour commencer à se positionner sur les 16 compétences ;
    • l’éducation aux médias et à l’information via le CLEMI dont le site propose de multiples supports (ressources vidéos, ressources pédagogiques…).
  • Élaborer un plan de communication pour tous avec les bonnes pratiques et les informations nécessaires :
    • information tout public : utilisation du portail public de l’établissement (consulter les fiches pra- tiques de la rubrique “faire vivre le site public” sur etna),
    • définir un moyen de communication direct pour et avec les familles : messagerie de l’ENT ou de l’outil de vie scolaire,
    • définir un moyen de communication avec les équipes pédagogiques,
    • établir des règles de communication.
  • Élaborer une stratégie pour accompagner les élèves identifiés “décrocheurs”.

Quelques points d’attention :
  • Se concerter régulièrement en équipe sur les activités demandées aux élèves à distance afin que la charge de travail reste raisonnable, bien répartie et équilibrée (l’outil e-lyco permet de coordonner les activités et de visualiser la charge globale).
  • Limiter si possible les documents à imprimer (problème d’accès au matériel, de cartouches d’encre...).
  • Privilégier une relation téléphonique avec les élèves qui n’ont pas accès au numérique.
  • Faire des retours réguliers aux élèves sur leurs travaux pour les encourager.

Nous restons à votre écoute et à votre disposition, dans chaque groupe disciplinaire, pour vous accompagner dans cette mise en œuvre. Des ressources seront progressivement déposées sur l’espace pédagogique.


Continuité pédagogique : comment communiquer à distance avec ses élèves ?

Conseils : des rituels de classe adaptés au travail à distance

Découvrez quelques rituels, que vous pouvez mettre en place en cette période de confinement pour entretenir le lien avec vos élèves. Quiz, rétrospective de la semaine, journal de confinement…

lienConsulter l'article

Plan de continuité pédagogique sur le site Eduscol

Plusieurs textes sont proposés par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et sont disponibles sur Éduscol. Ils donnent les éléments essentiels.

lien externeSur le site éduscol :


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