Introduction
En EPS, la musique accompagne souvent les productions artistiques et se révèle potentiellement capable de stimuler la motivation, l’imaginaire et l’action physique et sociale des élèves. Son utilisation mérite aussi d’être expérimentée dans d’autres champs. Les élèves la réclament et paraissent l’apprécier, les professeurs s’en interrogent et de fait, son utilisation se révèle potentiellement utile pour faciliter des apprentissages car la musique entre en résonance avec tout humain.
Dans la leçon d’EPS d’aujourd’hui, l’acte moteur qui caractérise la discipline, est à produire dans un élan de compréhensions multiples: scientifiques, sociales, morales, métacognitives, numériques…, et prend tout son sens s’il participe à la formation personnalisée et différenciée, cogérée par l’ensemble des disciplines scolaires. Ce qu’il y a à apprendre, dans cette complexité, c’est à penser et à improviser ses actions, comme un musicien, par l’intériorisation de codes et de réflexions émancipatrices, qui permettent de grandir, de créer et de s’insérer en actes, dans un monde en évolution permanente.
La musique apparaît comme un bon modèle, qui questionne par sa simplicité relative. Elle permet au cerveau de l’identifier et de l’apprécier parmi tous les sons de l’environnement et elle donne envie de bouger. Le bruit est à la musique, ce que l’agitation est à l’EPS. Cette dernière, comme toute discipline scolaire, a la possibilité d’être enseignée simplement et partagée rapidement. A son instar et avec son appui, la musique est probablement un soutien pour créer l’EPS d’aujourd’hui et favoriser l’émancipation des improvisations motrices des élèves de demain. C’est le postulat que le présent article tente de développer.