éducation physique et sportive

Avant les réformes des collèges[1] et des lycées[2], Philippe Mérieu[3] affirme « il est indéniable que le système d’évaluation des élèves contribue au déclin du plaisir d’apprendre ». Aujourd’hui, aux cycles 3 et 4 du collège, les programmes d’Education Physique et Sportive (EPS) « amènent les enfants et les adolescents à rechercher le bien-être et à se soucier de leur santé ».

Aux lycées, cette notion de plaisir, d’épanouissement, se précise dans la pratique. Le terme apparaît clairement dans l’introduction des deux textes officiels de 2019, tel un incontournable à l’enseignement. Comment alors la faire vivre, plus encore lors du contrôle en cours de formation (CCF), alors qu’au cours de cette période et de ces temps si particuliers, les élèves y voient davantage l’enjeu des examens.

Le postulat posé est celui de prendre en compte des « pratiques-plaisir » et de les adapter aux principes d’évaluation utilisés lors des séquences d’apprentissage, et plus particulièrement lors du CCF. Le plaisir devient alors un vecteur d’apprentissage pour évaluer les compétences recherchées.

----------------------
[1] Bulletin officiel n°11 du 26 novembre 2015
[2] Programme d’enseignement des lycées général et technologique BO spécial n°1du 22 janvier 2019 – Programme d’enseignement des lycées professionnels BO spécial n°5 du 11 avril 2019
[3] MERIEU (P.) et col., Le plaisir d’apprendre, Paris, Autrement, 2014