Il est essentiel que les élèves apprennent à exploiter les contenus d'apprentissage
car cela leur permet de devenir des apprenants autonomes.
En exploitant les contenus d'apprentissage, les élèves peuvent approfondir leur compréhension des sujets, poser des questions pertinentes et trouver des réponses par eux-mêmes. Cela favorise leur capacité à analyser, évaluer, synthétiser l'information, agir, et prendre les bonnes décisions. C'est crucial dans le monde moderne où l'accès à une quantité énorme de connaissances est à disposition immédiate.
En apprenant à exploiter les contenus d'apprentissage, les élèves acquièrent des compétences en recherche, en pensée critique, résolution de problèmes, adaptation, compétences qui sont transférables et utiles tout au long de leur vie. Reste à savoir alors comment opérationnaliser cela en classe. Voilà le questionnement des auteurs de la revue
e-novEPS n°26 dont leurs articles témoignent de leur réflexion sur le sujet et qu'ils vous invitent à parcourir selon trois parties.
La première partie s'attache à éclairer comment l'élève apprend.
Guillaume Dupuy ouvre la revue par le traitement des relations qui lient les formes d'exploitation des contenus par les élèves et leur activité individuelle d'apprentissage.
Aline Acciari-Fabre en précise le caractère singulier et
David Marchand le nécessaire sens à trouver pour une appropriation effective.
La seconde partie se concentre sur l'activité d'enseignement.
Damien Bénéteau prend alors le relais pour offrir quelques pistes de travail destinées à conforter la conception de leçon qui place l'élève résolument en capacité à se saisir des contenus.
Pierre Moncanis renforce cette activité de l'élève par le sens qu'il trouve au profit de l'engagement réflexif qui en découle. Enfin,
Delphine Evain spécifie la nécessité de la proximité de contenus authentiques à la main des élèves, pour qu'ils les exploitent efficicacement et durablement.
La troisième et dernière partie offre quelques ingrédients d'opérationnalisation.
Sophie Pelon interroge les rôles joués en classe au profit de la maîtrise des contenus par leur manipulation diversifiée. Quant à
Freddy Paillard, celui-ci revient le bien fondé des outils comme médiateurs incontournables, loin de cette idée de "perte de temps moteur".
Comme toujours, un numéro passionnant et une qualité des idées qui émergent du collectif des auteurs, au service d'une profession toujours plus exigente en faveur de ses élèves et de leur engagement. Dans la continuité, les notions de coopération-collaboration sont au travail en perspective de la publication du prochain numéro de la revue.
Delphine EVAIN