Dans ce contexte de la réforme de l'école obligatoire, la réflexion des auteurs de la revue
e-novEPS ne pouvait se distancier de cette actualité. Pour ne pas faire doublon avec la densité des textes et ressources publiés à l'échelle nationale, le groupe a centré toute son attention sur les interrogations, les problématiques saillantes ou encore les noeuds qui potentiellement font frein à sa mise en oeuvre et ainsi offrir des perpectives facilitantes.
La première partie revient sur le sens de réforme par le filtre de l'apparition dans les textes de la notion du "Vivre Ensemble", qui n'a échappé à personne.
Isabelle Lamamy-Echard s'est attelée à en dessiner les contours. Parallèlement,
Delphine Evain circonscrit quelques interrelations entre la notion de programme, elle-même, et les acteurs. Alors que
Vianney Thual invite au nivellement par le haut, plus que par le bas, tel que parfois la réforme est décriée. Car en effet, il appartient dorénavant à tous les personnels, dans l'autonomie qui leur est donnée, de se montrer ambitieux pour leurs élèves, sans subir le frein que pouvait représenter les programmes dans leur application stricto-sensu, pour réfléchir tant sur le fond que sur la forme, sur la manière dont les élèves, tous les élèves, peuvent être meilleurs.
La deuxième partie se centre sur les démarches conceptuelles.
Bernard Lebrun précise le chemin de construction du plan de formation des élèves, alors que
Francis Huot affine la manière dont il est possible de caractériser et suivre le parcours de progrès des élèves. Toujours aussi original,
Jean-Luc Dourin met en scène le socle commun de connaissances, de compétences et de culture porté par les disciplines, par le filtre du jeu d'acteurs des élèves. Un article rafraîchissant à ne pas rater ! Enfin,
Fabien Vautour approfondit la question de la conception collaborative des progressions, parcours de réussite des élèves.
La troisième et dernière partie soutient les mises en oeuvre en allant jusqu'au coeur de la classe.
Davy Méziere revisite l'enseignement par la demarche de problématisation.
Anne Leballeur, par une expérimentation menée localement, met en lumière comment la citoyenneté prend vie dans toutes les disciplines, levant alors l'enjeu de la culture partagée.
Karine Charpentier et
Valérie Boucard éclairent la manière dont le travail des domaines du socle commun au collège trouve sa continuité au lycée à travers les compétences comportementales d'une part et la critique argumentaire d'autre part.
C'est dans la poursuite d'une volonté d'accompagner la mise en oeuvre des programmes, que les auteurs de la revue
enovEPS n°12 creuseront la problématique de "ce qu'il y a à apprendre" dès la rentrée scolaire 2016-17.